Daniel A. Lichtenstein
2011
Une nuit de mars 1986. Un jeune interne en réanimation, alors de garde en premier dans un grand hôpital de la banlieue parisienne, pénètre dans le service de radiologie. Tout est calme. Il ouvre la porte de la chambre d’échographie, détache un à un les câbles de connexion de l’échographe et s’en retourne, muni de l’encombrant mais précieux appareil, vers le service de réanimation, lit 1. Le poumon droit, blanc sur une radiographie mal défi nie, de ce patient soumis à une réanimation laborieuse et peu effi cace correspond bien à un épanchement pleural massif, compressif.