Gérard Tilles
Françoise Gründ
2013
Suffirait- il d’arpenter les villes et d’observer le crâne des passants pour tirer nombre de réflexions sur la richesse ou la précarité du pays, son ouverture ou son enfermement, la liberté de ses habitants, leur sens esthétique, leurs désirs et leurs frustrations ? Il semble bien que la chevelure, ce toit du corps, fournisse, dans bien des cas, des indications privilégiées1. Paris, Rome, Amsterdam, Berlin, New York ou Melbourne, cités changeantes et animées, voient défiler des têtes d’une grande variété, à la manière de théâtres de marionnettes géantes.